Index taureaux 2017/1 : montbéliards Profil morphologie : Maximo sur une autre planète

Les adeptes des concours seront sensibles à la révélation jurassienne, Maximo JB. À 133 en synthèse morphologie, ce fils d’Hades (Varennes JB), issu de la famille de la célèbre et impressionnante Utile (Roilion JB) maintes fois couronnée, crève les plafonds. Cela avec un niveau laitier pas ridicule (453 kg), mais qui méritera d’être sécurisé avec ses filles. Pour un taureau à 125 en corps, 113 en largeur de poitrine et 114-131 sur les profondeurs, le 88 en facilité de naissance est une bonne surprise. Les dimensions de bassin de Maximo  JB­­, et notamment son 118 en largeur au trochanter, sont une bonne compensation de son inclinaison renversée très marquée (125). Son indexation mamelle (128) n’est pas en reste. Seules son attache avant et la hauteur d’attache arrière sont normales. Au final, on ne regrettera que sa parenté élevée avec la population de femelles à inséminer, à 6,8 %.

Lelabel, bien plus aisé à placer

D’un niveau Isu du même acabit, Lelabel d’Umotest apparaît un ton en dessous. Ce fils d’Homygod (Boissia JB) affiche tout de même un remarquable 124 en synthèse morphologie avec un niveau laitier bien plus certain (914 kg). Avec son ­origine, il sera plus facile à placer dans les plannings, sans nuire à la variabilité.

Ces cracks offrent l’avantage de doper la largeur de poitrine (113 et 119), sans détériorer l’aptitude viande (103 et 105).

À 144 d’Isu et 121 en synthèse, Mercury JB ne passe pas non plus inaperçu avec, derrière son 123 en mamelle, des qualités d’attaches rares notamment à l’avant (135/126/114).

Exclu de notre sélection du fait de son 94 en valeur bouchère, Magic JB, à 120 en morphologie, mérite aussi pour Jura-Bétail de s’y attarder. ­Comparé à Jenken, l’autre fils d’Hummer (Flash JB) disponible, il est supérieur sur l’Isu (152/146) et la morphologie (120/112). Lui aussi excelle dans l’attache avant (124), mais aussi les aplombs (117). Et il passe sur génisses (91 en naissance).

Juoforez et Laramis, très complets

À 147 d’Isu, Lapiaz JB est profilé pour travailler les mamelles (118), qualité marquée de sa famille maternelle. Ce fils d’Harnay (Epona) laisse des attaches excellentes (114/117/110), avec un équilibre détonnant (140). « Ses mensurations de bassin généreuses (112/116/120) en font un géniteur de choix pour accoupler les Valfin », souligne-t-on chez Jura-Bétail.

Du côté d’Umotest, on mise aussi sur Juoforez, un Helder (Amstrong) et Laramis, un Ithos (Farago) pour satisfaire les adeptes de belles vaches. Juoforez, à 117 en synthèse, est particulièrement complet, comme l’étaient son père et sa souche maternelle. Seuls bémols : l’attache avant (94) et l’écart avant (93). Laramis, d’un profil tout aussi complet, n’a pas ces deux défauts. Avec son 120 en mamelle, 106 en largeur de poitrine et 113 en valeur bouchère, il est dans la ligne du type équilibré aujourd’hui recherché dans les concours montbéliards.